[ Flood ] Raconte des histoires quand tu t'ennuie !

Invité

Je marchais dans la rue, en ce matin d'automne. Mon écharpe me réchauffa le cou. Mon manteau réchauffa mon corps. Je me dirigeais vers le marché, panier en main. Le vent caressa mes cheveux châtains. Mes pas étaient lourds. Je n'étais pas encore très bien réveillée. Je m'approchais peu à peu du marché. L'odeur des légumes, des champignons, des fruits et du poisson m'inondait les narines. Ca sentait bon ! Terriblement bon. Je pris ma liste de courses. C'était marqué :

1 kg de carottes
Quelques grosses tomates
Des morilles
Des champignons de Paris
Une botte de persil
200 gr d'épinards
3-4 courgettes
Quelques agrumes : citron et orange

En 15 minutes, j'ai tout acheté. Il y avait beaucoup de monde, aujourd'hui. En tout, je crois que j'ai dépensé 39 frs. Au moins, j'ai de quoi préparer un bon souper ! (Dîner, si vous préférez). Je suis rentrée chez moi, dans ce petit appartement, avec vue sur le Lac Léman. Je pose mes commissions. Je m'assieds sur le canapé et j'allume la télé. Je regarde ma montre. Il n'est que 10h12. Je zappe les chaînes, et recherchant quelque chose d'intéressant.
Il n'y a rien ... J'éteins la télévision. Je prends mon roman, et je commence à lire. J'ai lu plusieurs pages. Ces pages ont commencés à me lasser. Je regarde autour de moi. Je me sens seule. Ouais, bon, c'est pas parce que que j'ai qu'un poisson rouge que je ne suis pas seule. J'aurais besoin d'une présence. Un petit-ami peut-être. Je soupire longuement. Je pris mon téléphone et je me mis à SMS'sser (ce verbe n'existe pas, je confirme.) Comme je m'ennuie, j'appelle Justine. Justine est une très bonne amie à moi.

" - Allô, Justine ? "
" - Ah, coucou ! "
" - Comment vas-tu ? "
" - Oh, ça va ... C'est ce temps de m'... qui m'énerve ! On se la caille au mois de novembre. Et toi, ça va ? "
" - Oui, ça va. Je suis allée au marché ce matin. "
" - Je parie que tu vas te préparer un bon petit plat. "
" - Tu as juste. "
" - Désolée ma belle, je dois te laisser ! Bisous ! "

J'ai raccroché avant Justine. Je lance mon téléphone sur la table-basse et je mets le coussin sous ma tête. J'étais fatiguée. Très fatiguée. On était dimanche, mais je m'ennuyais tant. Je n'avais pas l'humeur. Mes yeux se ferment, et je m'endors.

Je me réveille, il est 14h37. J'ai dormis un petit peu moi ... Je me sens un peu mieux, après cette sieste. J'avais envie de me promener dans le parc. Allez, on y va ! Je mets mon manteau et mon écharpe. Je prends mon téléphone et mon sac. Je ferme la porte à clé et je m'en vais.

En arrivant près du parc, je vis les arbres jaunes-orangés, à moitié nus. Je marche ... j'entends un petit bruit venant de mon téléphone : j'ai eu un message. Je sors le téléphone de mon sac et je commence à bidouiller mon téléphone. Tout à coup, je me cogne contre un jeune homme.

" - Oh, veuillez m'excusez. " dis-je.
" - Ce n'es pas grave, mademoiselle. "

Je l'ai regardé dans les yeux. Ses yeux étaient bleus. Ses cheveux étaient bruns. Il était beau.

" - Non mais sérieusement, veuillez m'excuser, j'étais distraite ... "
" - Ce n'es pas grave, je vous dis. Tout le monde est distrait. "

Sur ces mots, il me fit un clin d'oeil, et il partit.

" - Au revoir ... " murmurais-je.

J'étais tombée un peu sous son charme, sa voix m'a transporté. J'étais aux anges. J'ai rougit ...

Le lendemain, je me suis levée à 7h. Je me prépare pour allez bosser. Je m'habille, je me maquille. J'enfile mon manteau et je pars. Je me dirige vers la gare. J'attends mon train patiemment. Il est arrivé plus vite que prévu. Je me dirige vers les portes du train. J'entre et je m'assieds.

Après 15 minutes de trajet, je descends à la gare de Lausanne. Je cours prendre le bus, car je sais que lui, il vient toujours en avance. Il arrive juste au moment où je me dirige vers lui. Dans le bus, je vis le jeune homme du parc. Je l'ai regardé. Il s'est retourné et m'a vu. J'étais toute rouge. Il s'est levé et c'est approché de moi. Je panique un peu ...

" - Bonjour, mademoiselle LA distraite. " dit-il avec une pincée d'humour.
" - Bonjour. "

Le bus s'est arrêté.

" - Oh, veuillez m'excuser, je dois partir. Vous voulez bien me donner votre numéro ? "
" - Euhm, oui ... Alors, 079****** ... "
" - Au revoir ! "
" - Au revoir. " je souris à la fin de mes mots.

J'arrive au boulot. Je m'assieds à mon bureau et j'allume mon ordinateur. La journée commence ...

Après une longue journée, je rentre chez moi. Je suis fatiguée, épuisée. Je me vautre sur le canapé. J'avais mal aux jambes.

Le téléphone sonne. C'est qui encore ?
Le numéro m'était inconnu. Je crois que c'est l'inconnu du parc. Je réponds :

" - Allô ? "
" - Bonsoir mademoiselle. "
" - Mmmh ... vous êtes l'inconnu du parc ? "
" - Exactement. "
" - Au fait, arrêtez de m'appeler "mademoiselle". "
" - Quel est votre joli prénom ? "
" - Naïma. Et vous ? "
" - Marc. "
" - Quel âge avez-vous ? "
" - J'ai 26 ans. Et vous ? "
" - J'ai 24 ans. "
" - Vous voulez bien qu'on aille au café un de ces quatre ? "
" - Volontiers. Au fait, vous pouvez me dire "tu". "
" - Toi aussi, dit moi "tu". "
" - Tu veux pas qu'on aille ce soir au café ? J'ai encore un peu d'énergie. "
" - Euh, oui. Mais il faut que je sache où t'habite, où je ne pourrais pas venir te chercher sur mon cheval blanc ... "
" - Petit dragueur à deux balles, va. "
" - Vous m'avez vexer, là. "

Nous avons éclatés de rire.

" - Bref, j'habite à ***. "
" - Ah, moi aussi ... "
" - Nan ? "
" - Si. "
" - Bon, viens me chercher toi. J't'attends. "

Je raccroche. Un petit lien c'est installé. Enfin, je crois ... En tout cas, je l'aime bien ce Marc.
Il est 20h. J'entends quelqu'un sonner. J'ouvre. Et qui voilà ? Marc. Je lui dit d'entrer.

" - C'est sympa chez toi ... "
" - Oui, j'aime bien. ça fait très "cocon". "
" - Tu as très bon goût, pour la décoration ... Chapeau. "
" - Héhé ... Allez, let's go ! "

J'enfile mon manteau et nous nous en allons. Nous arrivons vite au café. Nous commandons chacun un Coca'.

Et nous commençons a parler de nous, de nos familles. Nous n'arrêtions pas de rire. A la fin de la soirée, nous nous sommes embrassés. C'était magique. Nous sommes partis vers 23h. Il m'a raccompagné jusqu'à chez moi.

Le lendemain, je pars travailler. Et je vis Marc aller à la gare. Je cours vers lui et je lui fais un gros câlin. Nous continuons notre chemin en se tenant la main. Nous sommes partis après, chacun de notre côté, au boulot.

Le soir, Marc est venu mangé chez moi. Il a complimenté ma cuisine. Ca m'a fait plaisir qu'il vienne chez moi.

Le lendemain soir, j'ai mangé j'ai lui. Il cuisine plutôt bien. on s'est bien régalé.

Un soir, nous sommes allés au restaurant. Au milieu du repas, il s'est mis sur un genou, et m'a demandé si je voulais me fiancer avec lui. J'ai commencé à pleurer. J'étais surprise.

Je l'aime réellement. Je n'ai jamais aimé quelqu'un comme ça.

Il a emménagé chez moi.

Un soir, nous regardions la télé. Il est allé cherché un verre d'eau. Après quelques minutes, je me dis qu'il fait long juste pour un verre d'eau. J'entends tout à coup le bruit du verre qui est tombé. Je sursaute et je me dirige vers la cuisine. Je vois Marc, allongé par terre. J'étais paniquée. Je cherche le téléphone, pour appeler les secours. Mais je ne le trouve pas.
C'est la que je vois que Marc ne respire plus. Je m'écroule par terre, devant lui, je mets mon oreille sur son coeur. Son coeur ne bats plus. Mes larmes coulent sur ma joue. Des questions trottent dans ma tête :

Qu'est-ce qu'il a ? ... Pourquoi il ne bouge plus ... ?

Je cours dans l'appartement, je cherche mon téléphone. Je le prends, avec ma main tremblante :

" - Allô polices secours. Dites moi la raison de votre appel. "
" - Mon fiancé ne bouge plus, il .. il est allongé à la cuisine ... "
" - Est-ce que votre mari souffre d'une maladie .. ? "
" - Non ... enfin ... je ne sais pas. "
" - Bon, je vous envoie de l'aide."
" - Merci ... "

Je m'assieds près de Marc, en train de pleurer.

J'ai su que c'était la fin.

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Voilà. J'ai fais juste une petite histoire parce que je m'ennuie ...
Vous pouvez également postez des petites histoires si vous vous ennuyer :)

Le drame du Heysel :

Le drame du Heysel, survenu le 29 mai 1985 à Bruxelles en Belgique, est l'une des tragédies les plus marquantes liées à une manifestation sportive, et due au hooliganisme.
Il eut lieu à l'occasion de la finale de Coupe d'Europe des clubs champions 1984-1985 entre le Liverpool Football Club et la Juventus Football Club. Des grilles de séparation et un muret s'effondrèrent sous la pression et le poids de supporters, faisant 39 morts et plus de 600 blessés.

Deux équipes au sommet
La finale oppose les deux équipes de football les plus en forme en Europe.
En mai 1985, Liverpool FC est la première équipe de football en Europe, vainqueur de 4 des 8 dernières versions de la coupe des clubs champions européens¹. De nouveau, ils atteignent la finale et cherchent à défendre le titre acquis l'année précédente contre l'AS Roma. Une fois de plus, ils tombent face à une équipe italienne.
De son côté, la Juventus a gagné la saison d'avant la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football. Elle comprend dans ses rangs la majeure partie des Italiens détenteurs de la coupe du monde 1982. Elle possède aussi en Michel Platini l'un des meilleurs joueurs d'Europe, alors double Ballon d'or 1983 et 1984 (il le sera une troisième fois consécutivement en 1985) et champion d'Europe des nations avec la France en 1984.
Plus tôt dans l'année, en janvier, Liverpool a perdu le match aller de la supercoupe d'Europe à Turin, s'inclinant 2-0 contre la Juventus. Faute de place dans l'emploi du temps de Liverpool, le match retour est prévu après la finale du Heysel².
1984 : Liverpool contre AS Roma
L'année précédente, coïncidence, la finale entre Liverpool FC et l'AS Roma avait eu lieu au Stadio Olimpico de Rome, Liverpool remportant le titre après la séance de tirs au but.
Après le match, des bandes de supporters de la Roma avaient assailli ceux de Liverpool, les obligeant à rebrousser chemin jusqu'à leurs hôtels. Beaucoup de fans avaient été attaqués, battus et blessés. La presse romaine scandalisée titra que ce n'était pas seulement une réaction à la suite de la défaite, mais que les fans de la Roma avaient apporté des armes dans leurs voitures avant le match, en vue de les utiliser après le coup de sifflet final.
Radio City, la station de radio locale de Liverpool, avait aussi fait directement l'expérience de cette violence. Alors que beaucoup de supporters de Liverpool se faisaient attaquer par les gangs de fans de la Roma aux abords du stade, les conducteurs de bus, craignant d'être attaqués, avaient refusé de faire monter les fans de Liverpool dans leurs bus. Beaucoup de fans qui se virent refuser l'accès aux bus, trouvèrent alors refuge à l'ambassade britannique. Néanmoins, un conducteur se porta volontaire pour prendre des supporters anglais dans son bus à travers la ville, déposant les gens dans leurs hôtels respectifs. La police montée se posta à l'avant et à l'arrière du bus pour le protéger. L'équipe de Radio City présente dans le bus interviewa les fans qui avaient été blessés et battus. Cette poussée de violence n'eut pas d'écho en Angleterre, au contraire de l'Italie. Le seul journal anglais à relayer l'information fut le quotidien de Liverpool The Liverpool Echo, titrant The Ecstasy and the Agony.
À l'époque, des hypothèses prévoyaient qu'après les événements de Rome en 1984, les hooligans anglais mettraient de côté leurs rivalités lors de la finale de 1985 et chercheraient à prendre leur revanche. Des rumeurs existaient selon lesquelles beaucoup des groupuscules les plus célèbres d'Angleterre seraient là-bas : les MIGS de Luton, les Bushwackers de Millwall, les ICF de West Ham et les Gremlins de Newcastle.

Le 29 mai 1985
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Plan du stade du Heysel – Le bloc Z est chargé par les supporters de Liverpool à proximité
Ce mercredi soir, plus de 60 000 personnes doivent assister à la finale dans l'enceinte du stade du Heysel. Les conditions de sécurité et de confort sont mauvaises, et en raison de nombreuses failles dans le système de contrôle, plusieurs milliers de fans sans billets ont transformé l'enceinte en boîte de sardine.
La tribune des fans des Reds est séparée du fameux bloc Z par un no man's land d'une quinzaine de mètres. Vers 19 h 10, plus d'une heure avant le début programmé de la rencontre, la tension entre supporters des deux clubs monte d'un cran, se traduisant d'abord par des insultes et des jets d'objets divers. Des fans de Liverpool chargent en direction des gradins du bloc Z, qui devaient être occupés par des Belges neutres mais où se trouvent de nombreux tifosi italiens. Quelques gendarmes postés dans un couloir de séparation entre les deux groupes sont rapidement débordés. L'essentiel des forces de l'ordre belges se trouve alors à l'extérieur du stade, mais les incidents furent insignifiants en ville.
Vers 19 h 20, une centaine d'Anglais envahit la tribune des Italiens. C'est une prise de tribune, typique de la culture hooligan. Sous la poussée, les Italo-Belges qui n'ont pas l'habitude de ces pratiques réservées jusque-là aux îles britanniques reculent et se replient vers l'autre extrémité de la tribune, causant une bousculade. En bas des gradins, des portes donnant accès à la pelouse sont fermées. Les forces de police présentes sur la pelouse repoussent même des spectateurs qui tentent de fuir par la pelouse. Le piège est en place. Les grilles de séparation et un muret s'effondrent. Des dizaines de personnes sont piétinées et le bilan est lourd : 39 morts au total dont 32 Italiens, 4 Belges, 2 Français et un Irlandais.
Les tifosi de la Juve, Fighters en tête, qui suivent les événements depuis la tribune opposée, tentent alors d'envahir le terrain afin d'aller en découdre avec les fans anglais. Ces Ultras avaient apposé une bâche géante le long des grillages « Reds = Animals ». La police belge intervient et évite de peu l'affrontement direct. Un fan italien exhibe même un pistolet et le pointe en direction des policiers belges. Les télévisions de l'Europe entière diffusent ces images en direct. La Télévision Suisse Romande avait une équipe de tournage au cœur du drame³.
Vers 21 h 30, les capitaines des deux formations lancent un appel au calme. Quelques minutes plus tard, les deux équipes entrent sur le terrain. Selon l'UEFA, un report du match aurait risqué de raviver la violence. La Juventus l'emportera sur le score d'un but à zéro, marqué par Michel Platini sur penalty accordé pour une faute commise sur Zbigniew Boniek moins d'un mètre au-dehors de la surface de réparation.
Conséquences
La justice belge a condamné lourdement les autorités responsables pour avoir autorisé la tenue d'un match dans une enceinte vétuste. L'UEFA a mis dans la foulée en place toute une batterie de normes strictes avec obligation des places assises et a interdit pendant 3 ans tous les clubs anglais de participation en coupes d'Europe (la durée sera finalement prolongée à 5 ans après de nouveaux incidents impliquant des supporters anglais lors de l'Euro 88 en Allemagne). Liverpool a été interdit de coupe d'Europe pendant 10 ans, peine finalement réduite à 6 ans. Il faudra toutefois attendre la tragédie de Hillsborough en 1989 pour voir la mise en place en Angleterre d'une politique cohérente relative à la sécurité et au confort des spectateurs. En France, c'est le drame de Furiani en 1992 qui a permis à l'UEFA de préciser des obligations sur la configuration optimale des tribunes de stade, notamment pour ceux destinés à réception des rencontres professionnelles : « Pour des matchs de niveau professionnel, les sites doivent être entièrement équipés de sièges (alors que des zones de places debout sont autorisées aux niveaux junior et amateur). Les sièges de fortune ou provisoires ne sont pas admis »⁴.
Depuis le stade du Heysel a été rénové et rebaptisé stade Roi-Baudouin. Michel Platini a toujours refusé d'y revenir.

J'écris ça pour notre mini-devoir comme on dit :P

» Ici on flood ♥